Dans le cadre de son partenariat avec Sisygambis, la chaire UNESCO ITEN accompagne l’artiste Christine Coulange et son équipe dans sa réflexion autour de la conservation, de l’archivage pérenne et de la valorisation culturelle par le numérique de son immense travail de création regroupant des milliers de photographies et plusieurs centaines de vidéos artistiques et ethnographiques, issues de leur voyage de la Méditerranée à l’océan Indien. « Sentir le cœur des hommes et l’esprit des lieux. »

La chaire UNESCO ITEN veille à souligner l’importance du respect des normes internationales en matière d’indexation de données (photographiques, sonores et vidéos), mais interroge aussi la possibilité d’un enrichissement des contenus par la communauté et leur accessibilité via le multilinguisme. Elle apporte en particulier son expertise sur la médiation culturelle par le numérique. Ce partenariat s’enrichit mutuellement au cours de projets menés conjointement.

Par exemple, lors de l’accompagnement à la création d’une plateforme webdocumentaire avec l’Institut du Monde Arabe :

« Ce webdocumentaire évolutif et multilingue vous embarque dans un voyage immersif : images sonores de ports contemporains où se mêlent les temps, les cultures et les langues. À travers les marchés, les récoltes marines, les modes de navigation, les échanges marchands mais aussi spirituels, on lit toute une his-toire : celle de l’espace, du paysage et des actions quotidiennes, celle du commerce des esprits autant que des denrées. Gestes et regards de transit, de convivialité, de coexistence dont Sisygambis suit la piste avec l’aide d’artistes, ethnologues, historiens, et de multiples spécialistes. Au cours des siècles, les Arabes furent très influents sur ce parcours. C’est pourquoi l’Institut du Monde Arabe s’est associé à Christine Coulange – Sisygambis pour restituer à travers ce webdocumentaire, une vision respectueuse des peuples, de leurs racines et de leurs présents mais aussi une vision expérimentale : les images et les sons recueillis sont mixés en interaction avec les compositions musicales de Sisygambis.»

Extrait de http://les-ports.sisygambis.webdoc.imarabe.org

Le design des interfaces est inspiré de la charte graphique créée par des étudiants du Master CEN lors de leur projet autour de Sisygambis.

Points forts du projet :

• Montrer la diversité culturelle du monde des Suds.

• Structurer les séquences vidéos et photographiques autour du voyage de Sisygambis au sein d’une plateforme évolutive.

• Pérennité, interropérabilité et accessibilité des contenus.

 

Le projet « Territoire(s) » est un système d’information interactif multisupports. Il propose une nouvelle approche de l’identité territoriale, expérimentée sur un territoire singulier, la Seine-Saint-Denis. Le programme de recherche LEDEN, en association avec ses partenaires territoriaux, institutionnels et privés, a entamé l’élaboration d’un outil de valorisation et de développement territorial basé sur l’exploitation ciblée des Techniques d’Information et de Communication. Ce projet est précurseur dans le mode de mise à disposition des données auprès des partenaires des secteurs publics et privés.

Les contenus recueillis ou créés sont organisés selon 7 rubriques : s’implanter, vivre, connaître, chronologie, 3D, médiacartes, dossiers. Trois dimensions sous-tendent l’image de cette réalisation : la diversité, le mouvement, la véracité des données. L’interactivité et l’animation apportent une valeur ajoutée dans la transmission des informations. La dimension contributive du site s’inscrit dans la vision la plus contemporaine des usages d’internet et participera à alimenter la base de données.

Homologique à la structure apparente du site, la conception de l’outil de gestion et d’administration du site a recherché un confort d’accès. La similitude visuelle des fonctionnalités (front et back office) a été privilégiée pour renforcer l’appropriation de l’outil. L’outil permet la gestion, l’administration et la modification du contenu des différents médias. L’utilisateur peut créer et modifier des galeries de vidéos et photos, des pages multisupports PDF. Il peut éditer les images ou les vidéos : ajouter titres, commentaires, copyrights, générer automatiquement du XML, mais aussi ajouter, supprimer et réorganiser les vignettes de la page d’accueil.

Ce que permet cet outil :

• Représenter de manière visuelle des données complexes

• Valoriser un territoire à l’aide de parcours utilisateurs variés

• Consulter les archives photographiques et vidéographiques d’un territoire

• Administrer les divers médias et gérer les cartes interactives par l’intermédiaire d’un back office fonctionnel

• L’adaptation à de multiples besoins, recouvrant les domaines de l’économie, de la culture, du tourisme et du social.

« Territoire(s) » a reçu le soutien du Conseil général de la Seine-Saint-Denis. Il s’inscrit dans les actions innovatrices de FEDER, démarche relayée par le Conseil régional d’Ile-de-France PRAI (Programme Régional d’Actions Innovatrices).

 

Cette simulation présente le scénario d’usage d’un dispositif mobile d’aide à la visite dans la ville, intégrant la technologie 3D temps réel couplée à la réalité augmentée.

Ce dispositif mobile est soutenu par la présence d’un panneau tactile à l’entrée du site culturel,permettant un apport supplémentaire d’informations contextuelles pour le visiteur, ainsi que la possibilité, notamment pour les touristes étrangers, de télécharger par wifi la visite 3D en réalité augmentée sans subir un surcoût dû à l’utilisation de la 3G.

Dans le cadre du parcours qui lui est proposé,le visiteur effectue une visite découverte du site historique du grand amphithéâtre, appelé traditionnelle-ment « les arènes de Lutèce », dont il ne reste aujourd’hui que quelques vestiges.

La restitution 3D permet au visiteur de se représenter l’édifice tel qu’il était à l’époque gallo-romaine. Le système de réalité augmentée sur mobile donne la possibilité au visiteur d’ouvrir une fenêtre sur le passé, et d’accéder à une visualisation du monument en images de synthèse, en temps réel et géolocalisée. L’innovation réside dans la mise en œuvre d’une technologie de visualisation 3D temps réel en réalité augmentée sur un téléphone mobile personnel.

Ce qu’apporte la 3D à la valorisation du patrimoine :

• Mobilité pour une visite culturelle augmentée,

• Outil d’observation, d’interprétation et de transmission du patrimoine culturel,

• Numérisation et conservation du patrimoine,

• Contextualisation immersive du visiteur.

Partenaires de « Terra Numerica »

Géochronic est une « matrice d’intelligibilité », un outil qui représente des informations complexes concernant un territoire facilitant la prise de décision. Il se présente sous la forme d’une cartographie interactive. Au sein de « Géochronic, Territoire(s) de la création — contenus et services numériques », le territoire concerné est celui du département de la Seine Saint-Denis. Le projet a été réalisé en partenariat avec le pôle de compétitivité sur la vie numérique Cap Digital, le Conseil général de la Seine-Saint-Denis et l’État (la DIRECCTE).

Toutes les communes du territoire sont représentées sur la carte, et lorsque le curseur se place sur l’une d’entre elles, des informations précises concernant les emplois et leur répartition par filières sont affichées. Dix filières ont été sélectionnées pour les contenus et services numériques, à savoir : « Arts », « Design et architecture », « Édition et presse numérique », « Enseignement, recherche et formation », « Film, TV et audiovisuel », « Inter-net et e-commerce », « Jeux vidéo », « Logiciel », « Musique et son » et enfin « Publicité ». Ces filières sont des regroupements de codes NAF. Les données les concernant proviennent de l’INSEE, via la DIRECCTE.

En plus de ces informations, trois types de contenus sont organisés autour des villes : vidéos, graphiques automatiquement générés, ainsi que des textes rédigés par l’équipe du LEDEN (textes explicatifs sur un acteur en particulier et textes d’analyses liés à des sujets transversaux concernant l’ensemble de la filière). L’accès à ces médias se fait par la carte directement (par un simple clic sur une ville), ou par la fenêtre « Documents », ou enfin via les « Dossiers », qui présentent les médias de manière organisée autour de thématiques transversales à la filière du numérique.

Ce que permet cet outil :

• Représenter de manière visuelle des données complexes, et en avoir une vision chronologique,

• Interpréter les mutations d’un secteur,

• Valoriser un territoire,

• Découvrir les acteurs d’un territoire et leur point de vue,

• Administrer les médias et créer des dossiers d’analyse via un back office fonctionnel.

Le projet a été réalisé en partenariat avec le pôle de compétitivité sur la vie numérique Cap Digital, le Conseil général de la Seine-Saint-Denis, et l’État (la DIRECCTE) avec les objectifs suivants : mettre en réseau les acteurs publics et privés, renforcer leur coopération sur le territoire, proposer un outil de veille sectorielle, renforcer l’identité et l’attractivité de ces territoires à l’échelle internationale.

Le Musée de Mayotte (MUMA)

A l’automne 2016, Christine Coulange entame une résidence artistique de trois ans à Mayotte, avec le soutien de la direction des Affaires culturelles de l’île, pour développer notamment un webdocumentaire associé à une plateforme collaborative multilingue intégrant les langues d’outre-mer dont le prototype a été présenté en octobre 2016 au colloque « Humanisme numérique », organisé par la chaire UNESCO ITEN, et lors des Journées du patrimoine à Mayotte.

Les photographies et vidéos, produites par Christine Coulange dans le cadre de sa résidence de création, seront intégrées au centre de ressources du Musée de Mayotte (MUMA), actuellement en cours de préfiguration. La chaire UNESCO ITEN est associée à la réflexion visant à choisir la plateforme adaptée aux besoins du futur musée, consacré à l’environnement, l’histoire, la culture ainsi qu’aux traditions de l’île, et dont la visée est de présenter et d’expliquer l’identité mahoraise, si particulière, dans son contexte swahili et indo-océanique, à des fins éducatives, culturelles et touristiques.

Parmi les axes forts de l’accompagnement des différents projets à Mayotte par la chaire Unesco ITEN, on peut citer une assistance à la maîtrise d’ouvrage et à la pratique des publications électroniques de documents composites (vidéo, audio et web) dans les langues locales, ainsi que la mise en place d’outils de publications multilingues. Des expérimentations ont notamment été menées autour du sous-titrage de vidéos sur des plateformes communautaires et sur des publications web textuelles en Schimaore et Kibushi, ainsi que dans le cadre du développement d’un audioguide téléchargeable sur smartphones expliquant « l’histoire du rocher de Dzaoudzi » en Schimaore et Kibushi, deux langues parlées à Mayotte.

Ces actions vont se prolonger dans le cadre d’accords de collaboration entre les acteurs locaux de Mayotte, le MUMA, le CUFR de Mayotte et l’Université Paris 8.

Points forts du projet :
• Création d’une plateforme collaborative et multilingue pour le MUMA.
• Multilinguisme qui soit le reflet de l’homme dans toute sa diversité en le plaçant au coeur des systèmes d’information.
• Audioguide pour smartphones en Shimaoré et en Kibushi, deux langues parlées à Mayotte.
• Sous-titrage multilingue des vidéos.

Parmi les partenaires du projet :

 

Avec la Maison des Cultures du Monde, Centre Français du Patrimoine Culturel Immatériel (CFPCI)

La Maison des Cultures du Monde est une ONG accréditée avec fonctions consultatives auprès du Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel depuis 2010. Elle a été impliquée, par l’intermédiaire de Chérif Khaznadar, son fondateur de 1982 à 2007, dans les différentes phases de préparation de la Convention de l’UNESCO pour la sauvegarde du PCI.

Antenne de la Maison des Cultures du Monde à Vitré, le Centre Français du Patrimoine Culturel Immatériel (CFPCI) est un espace d’information, de valorisation et de réflexion dédié au patrimoine culturel immatériel (PCI) et à la diversité culturelle. Il assure, entre autres, une mission de médiation à l’inter-face entre l’administration du ministère de la Culture et de la Communication, les acteurs du PCI et les publics. Le centre rassemble et valorise ses archives et ses collections d’objets, à travers la base de données en ligne Ibn Battuta, et via un programme d’expositions, de résidences, de conférences, de parcours pédagogiques à destination du public scolaire.

Depuis 2016, la chaire UNESCO ITEN est associée au développement d’un dispositif numérique de médiation destiné à valoriser le PCI. Le CFPCI a souhaité que les étudiants du Master 1 CEN, impliqués dès le début du projet (voir page suivante), imaginent un module d’exposition destiné à la découverte de la diversité des PCI classés par l’UNESCO. Suite à la conception du dispositif, un prototype a été réalisé puis présenté au public durant les journées du Patrimoine 2016 à la médiathèque de Vitré et au Centre Français du Patrimoine Culturel Immatériel. Les visiteurs ont pu tester ses fonctionnalités et participer à son expérimentation en partageant leur point de vue et leur expérience.

Par ailleurs, la Chaire a été associée à la publication scientifique Patrimoine Culturel Immatériel et numérique,où sont présentés les travaux du programme de recherche LEDEN sur les médiations numériques notamment : les deux plateformes « Le numérique pour le patrimoine » (2006) et « Culture Labs » (2010) ; la collection sur les recherches ethnologiques du MuCEM à laquelle le LEDEN a collaboré de 2005 à 2009 ; les recherches sur la médiation numé-rique des musiques orales ; la transmission des gestes de la main liés à certains « métiers d’art » à l’aide de la modélisation 3D Temps Réel.

Points forts du projet :

• Mise en scène de la base de données sur le patrimoine immatériel.

• Dispositif multi écran piloté à distance par tablette connectée.

• Expérimentation auprès du grand public et évaluation

 

*Référence : Dalbéra (Jean-Pierre), Leblond Martin (Sylvaine) et Mouren (Renan). 2016. « Enjeux et spécificités de la médiation numérique », pp. 59-79 In Patrimoine Culturel Immatériel et numérique, sous la dir. de Marta Severo et Séverine Cachat. Paris : Éd. de l’Harmattan

La direction du développement économique de Plaine Commune a fait appel au programme d’excellence en formations innovantes IDEFI CréaTIC, spécia-liste des questions de médiation numérique territoriale, pour aider la collec-tivité à réfléchir à l’élaboration d’une stratégie numérique sur les questions de la ville intelligente.

Objectifs de « TerriNum »

Aider la collectivité à définir des orientations stratégiques sur la question de la ville intelligente avec l’écosystème territorial (société civile, associations, TPE et PME, grands groupes, universités, collectivités territoriales, élus) en prenant en compte la spécificité du territoire de Plaine Commune.

Pour cela, TerriNum a décliné trois types de missions :

• le développement d’une prospective et d’une veille ;

• l’animation de l’écosystème territorial pour susciter l’intelligence collective ;

• le soutien à la création d’expérimentations à l’échelle territoriale.

Actions menées

Les actions se sont déroulées de février 2015 à mars 2017. Trois phases distinctes ont été établies : un diagnostic territorial(réalisé en 2015, à travers 56 entretiens et une grille d’analyse AFOM), un document de recommandations,qui précise les orientations stratégiques ainsi que les actions et expérimentations à mettre en œuvre.

Le diagnostic territorial a permis d’élaborer des recommandations concernant les trois axes structurants pour le territoire : la participation citoyenne, le développement durable et le développement économique. Ces trois problématiques ont donné lieu à trois ateliers d’open innovation pour affiner les résultats

issus du diagnostic, en vue de rédiger le document de recommandations pour la collectivité. Environ 40 personnes ont participé à ces ateliers et 80 personnes ont assisté à la restitution finale (voir liste des participants ci-dessous).

Des expérimentations associant questions socio-économiques et questions citoyennes devraient à présent se développer au sein d’initiatives com-munes. Ces expérimentations sur différents services facilitant la mobilité, les pratiques citoyennes, la maîtrise de l’énergie, les interactions intergénéra-tionnelles pourraient se mettre en place sous la forme d’un partenariat entre collectivité territoriale, académiques et entreprises.

Participants

Orange, Veolia, Linkbynet, la SNCF, la Société du Grand Paris, le ministère de l’Environne-ment, de l’Energie et de la Mer, la ville de Montreuil, le Conseil général du 93, la mairie de Paris, l’AFNOR, le ministère de la Recherche, les universités Paris 8 – Paris 13 – Paris Dauphine – Cergy-Pontoise – Paris-11 Sud, l’Agence Locale de l’Énergie et du Climat, Icade, Vectuel, Plaine Cowor-king, Engie, le Pôle Média Grand Paris, le Syndicat des Eaux d’Ile-de-France, Alien 6, MI 2020, Vinci, la région Ile-de-France, le groupe Caisse des Dépots, le pôle de compétitivité Systematic, La Poste, Greenflex, Makesense, Mon voisin des Docks, groupe Chronos, Plaine Commune Pro-motion, Wheeldo, L’Atelier Parisien d’Urbanisme, La Maison de l’Initiative Economique Locale, Paris 2024, Navidis, Grand Paris Seine Ouest, le Conseil National du Numérique, IDEFI Créatic…


Ce projet scientifique s’appuie sur une valorisation et une convergence structurée d’un certain nombre d’expertises menées depuis 2004 au sein du programme LEDEN (Maison des Sciences de l’Homme Paris Nord — Université Paris 8 – équipe EHN – laboratoire Paragraphe), dans le domaine des e-médiations culturelles, territoriales, pédagogiques et scientifiques pour construire du point de vue théorique et fonctionnel une plateforme collaborative crossmédia, outil de partage et de veille nationale puis internationale, intitulé « Dynamicarte ».

Dans le secteur des services et contenus numériques culturels, les acteurs manifestent aujourd’hui des demandes claires, en terme d’évaluation, d’analyse et d’interprétation des mutations sectorielles, d’identification des bonnes pratiques, de partage et d’échange d’expériences, d’interopérabilité des systèmes et d’harmonisation, et ce à tous les niveaux : ministères, collectivités territoriales, institutionnels, publics, TPE, PME, grandes entreprises, créateurs, formations ou encore chercheurs.

Autant de points qui permettraient de pérenniser les investissements publics comme privés, mais également aux bonnes pratiques de se généraliser tant au niveau transnational que transdisciplinaire.

Dans le cadre de ce projet, la recherche a été orientée en direction des établissements culturels et éducatifs, institutions, musées, bibliothèques et archives nationales.

Ce projet scientifique consiste à théoriser l’outil, matrice d’interprétation d’un secteur, en décrire les spécificités fonctionnelles et techniques, puis définir un cahier des charges correctement étayé scientifiquement, d’une matrice d’intelligibilité sectorielle en ligne, ouverte à la coopération internationale susceptible d’accompagner la recherche, la formation, la veille, l’analyse, l’évaluation et l’interprétation des mutations du secteur ainsi que les stratégies d’implantations territoriales.

L’équipe de recherche s’appuie sur un savoir-faire, une méthodologie et des process de travail, mis en œuvre plus spécifiquement au sein du programme LEDEN, dans le cadre des trois réalisations multimédias : la plateforme sur l’innovation culturelle « Le numérique pour le patrimoine », « Géochronic – Territoire(s) », « 100 Notions pour le crossmédia ».

Points forts du projet :

• Plateforme collaborative et ergonomique, qui propose un mode de représentation articulé des données composites (cartes, vidéos, chiffres clés, schémas, photos…)

• Accès intuitif et cognitif à un volume d’informations. Donner une vision de l’épaisseur des bases de données. Garantir leur alimentation et leur indexation.

• Offrir des outils d’échanges et de débats.

 

Les actes du colloque « Humanisme numérique : valeurs et modèles pour demain ? », codirigé par Ghislaine Azémard et Yves Théorêt, se présente en trois tomes :

  • Tome 1 : Origines, identités et liberté d’expression.
  • Tome 2 : éducation, appropriation et nouvelles frontières.
  • Tome 3 : Prospective, mutations sociétales, économiques et juridiques.

L’humanisme numérique est un thème complexe, au cœur des préoccupations de chacun mais que les spécialistes en sciences de l’information et de la communication ne traitent pas habituellement aussi frontalement. Que cette thématique soit placée sous l’égide de l’UNESCO, institution conçue pour penser mondial, nous a permis d’aborder les modèles de développement économiques et sociaux sans les tropismes habituels et les références trop courtes au transhumanisme googlien. Parce que les approches, que les chercheurs d’Amérique latine, de Chine, d’Europe, d’Amérique du Nord, d’Afrique, apportent sur cette thématique sont diverses et parce que les échanges qu’ils suscitent obligent à dialectiser les positions respectives, elles recouvrent des « allant de soi » spécifiques aux différentes cultures. Elles obligent aussi à pratiquer le langage de l’interculturalité.

De nombreux spécialistes des médias, économistes, technologues, philosophes, juristes, artistes ont été mobilisés pour intervenir sur cette thématique. Ils couvrent un large champ : du pré-humanisme au « post-humaniste antispéciste », des nouvelles libertés d’expression aux conditions d’appropriation du numérique pour tous, de la présentation de scenarii prospectifs aux questions de l’individu augmenté ou simplifié, de la plateformisation de l’économie libérale et numérique aux nouvelles normativités juridiques mises en œuvre aujourd’hui.

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Les autres ouvrages de la collection « Ecritures du Monde »
sont disponibles à l’achat sur le Comptoir des presses
d’universités ainsi que sur Amazon. 
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Découvrez les entretiens en vidéo du colloque,
remasterisés sur la chaîne Youtube dédiée
« Humanisme Numérique » :  cliquez ici

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sur les vidéos anglophones.